Anaïs Nin. Sur la mer des mensonges,
de Léonie Bischoff. (BD)
 
La vie amoureuse, littéraire, intellectuelle, charnelle et ambivalente dans les années 1930 de la formidable Anaïs Nin, qui pendant des décennies tint son journal, aujourd'hui célèbre.
Ses rencontres, sa relation avec Henry et June Miller, avec son père, avec son psychanalyste, son acuité littéraire, son enthousiasme pour la vie, son talent, son caractère...
Tout ceci est subtilement dessiné sous le crayon multicolore de Léonie Bischoff, qui saisit avec intelligence certains pans de la riche vie d'Anaïs Nin et nous fait entrer dans son intimité.
Nastasia.
 

Gisèle et Béatrice,

Benoit Feroumont. (BD)

Petite bande dessinée érotico-humouristique qui remplit bien son rôle et dénonce des messages variés : le harcèlement dans l'entreprise, les relations de couple et de voisinage, les tâches ménagères, la femme soumise ou dominante et même l'amour qui finit par naître entre Gisèle et Béatrice.

Gaëtan.

Ton absence n'est que ténèbres,
de Jon Kalman Stefansson. (Roman)
 
 
On ne présente plus Stefansson, maître dans l'art d'allier narration complexe, caractères profonds, simplicité de la langue et poésie extrême.
Il s'agit ici d'un roman que je ne vais pas tenter de résumer, car il n'est en réalité pas fait d'une histoire, mais de personnages, prétextes à un grand nombre de fulgurances philosophiques et poétiques qui ne laissent pas indemnes.
The Father,
Florian Zeller. (film)
 
Un vieil homme, sa fille, son compagnon.
Un appartement, le temps qui fait son œuvre, la mémoire qui flanche, la présence qui devient un fardeau.
Film sur une intense tragédie, très touchante à voir.
 
Gaëtan.
 

Avant que j'oublie,

d'Anne Pauly. (Roman)

 

Un premier roman fort et adroit, une autofiction réussie.
La narratrice, venue trier et vider le capharnaüm que constituent les affaires de son père mort, oscillant entre son amour filial et sa lucidité un brin sarcastique, apprend à connaître cet homme "gros déglingo" au détour d'une lettre inattendue.
L'écriture est savoureuse par son humour et sa justesse.
Le récit s'ouvre sur un deuil qui commence comme une mauvaise journée, une journée terre-à-terre, pleine de détails contondants et tristement réels, et s'achève avec un petit tour de passe-passe poétique qui nous laisse le sourire aux lèvres.
 
Prix du Livre Inter 2020.
 
Nastasia.
 
Oppenheimer,
Christopher Nolan. (Film)

Le réalisateur Christopher Nolan, C’est surpassé !

Ce film a remporté 7 oscars dont celui du meilleur acteur pour Cillian Murphy .

Le film ne plaira pas forcément à tout le monde au vu de ces 3 heures, mais il en vaut le coup.

Les acteurs sont au service d'une histoire passionnante, et bien rythmée.

Pour les fans d’histoires et de politiques je recommande.

 

Gaëtan.

 

Eden,
Audur Ava Olafsdottir. (Roman)
 
 
Sélectionné pour le prix des Lecteurs du Val, ce roman islandais est autant une réflexion linguistico-poétique sur les mots qu'une histoire tranquille de rencontre avec soi et l'autre.
Une histoire dans laquelle Alba, une universitaire entre deux âges qui semble être arrivée au bout de quelque chose, laisse les rencontres et petits hasards de l'existence transformer peu à peu son quotidien en une tout autre vie.
Fin, joyeux et très bien traduit.
 
Nastasia.