On était des loups,

Sandrine Collette (audiolivre à la médiathèque de Valence).

 

Un homme qui chemine avec son enfant à travers les montagnes, vers la découverte de ce que c’est, être père et avoir un fils, à travers les immenses douleurs du deuil, du doute, de la colère et de la peur. La pensée de cet homme se déroule comme elle est : brute, entière, décousue mais incroyablement cohérente, d'une humanité sans masque et d’une poésie qui vous tire les larmes, ancrée dans son monde.

Un livre qui vous emmène là où vous n'êtes peut-être encore jamais allé en vous. Une prouesse d’écriture.

En voici un avant-goût :

En ce temps-là on était des loups et les loups étaient des hommes, ça ne faisait pas de différence on était le monde. C'est pour ça que je vis : toucher du doigt, du bord du cœur le territoire sauvage qui survit en moi et quand les loups hurlent dans la montagne, je sais que je ne suis pas seul.”

Parfois on ne parle pas on n’a pas besoin. Si on veut laisser les pensées vagabonder et si on veut rentrer à l’intérieur de nous il n’y a rien de mieux que le silence et là-dessus on est bons. On a peut-être les mêmes choses qui nous traversent la tête et on ne le sait pas ça n’a pas d’importance et on ne met pas de mots dessus parce que les mots il y a des moments où ça n’apporte rien.”

Les gens qui me connaissent disent que j'ai un fond en or seulement il est tout au fond voilà.”

Parfois on est mieux avec les gens morts qui nous aimaient qu'avec ceux qui restent et qui ne représentent rien pour nous.”

 

Nastasia.

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